mardi 24 février 2009
MORBIDE
"Ce qui est macabre dans la mort, ce n'est pas la séparation du corps et de l'esprit, c'est ce qui reste. Une sombre copie inerte, impuissante, exposée à la vue de tous les curieux." Dielle Doran
« Naître, c'est seulement commencer à mourir. » Théophile Gautier
« Rien ne sert de mourir, il faut savoir disparaître. » Jean Baudrillard
jeudi 19 février 2009
TELEVISION
"Il y a deux catégories de télévision : la télévision intelligente qui fait des citoyens difficiles à gouverner et la télévision imbécile qui fait des citoyens faciles à gouverner."
"La télévision n'exige du spectateur qu'un acte de courage, mais il est surhumain, c'est de l'éteindre."
"Je trouve que la télévision est très favorable à la culture. Chaque fois que quelqu'un l'allume chez moi, je vais dans la pièce à côté et je lis."(Groucho Marx)
mardi 17 février 2009
BIZARRE
"Le beau est toujours bizarre." Charles Baudelaire
"Ce qui nous rassure du sommeil, c'est qu'on en sort, et qu'on en sort inchangé, puisqu'une interdiction bizarre nous empêche de rapporter avec nous l'exact résidu de nos songes." Marguerite Yourcenar
"Le rêve est la forme sous laquelle toute créature vivante possède le droit au génie, à ses imaginations bizarres, à ses magnifiques extravagances." Jean Cocteau
"Il est parfois dans la vie de ces rencontres bizarres qui décident de vous comme une main détermine les mouvements d'un pantin." Da Silva
"La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d'insouciance - mais, âmes bizarres d'apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !"
Friedrich Nietzsche
lundi 16 février 2009
THEATRE-« Les deux filles de Pedro Nerf de Bœuf »
Le spectacle « Les deux filles de Pedro Nerf de Bœuf » aura lieu au Théâtre Montmartre Galabru tous les soirs a partir du 17 Février 2009 à 21h15.
Réservations : 01.42.23.15.85
Synopsis
Sommes-nous en 2012, dans un abri anti-atomique, après qu'un « connard ai fait péter le Gros Mickey » ?
Sommes-nous en 2046, chez le docteur Ducran-Lassière, célèbre psychiatre, connu surtout pour ses analyses en camps de concentration ou à l'intérieur de cavernes préhistoriques ?
Qui sont MATHILDE et ANGÈLE?... Les deux filles de « PEDRO NERF DE BŒUF »....
L'amour... elles connaissent, elles ont trouvé la collection de « NEWLOOK » et « PLAYBOY » de l'oncle René, un soir de Décembre 2024!
La vie... elles l'ont découverte en Juin 2017 lorsqu'elles ont réussi à déchiffrer les douze tomes de l'Encyclopédia Universalis.
Leurs racines... Elles leurs sont apparues en l'an 2037, à l'intérieur du congélateur principal de l'abri, entre deux cotes de bœuf surgelées...
La mort, la haine, la passion, la jalousie, l'envie, la luxure, l'amour... C'est leur vie...La vie... et sur ce sujet, elles sont championnes du monde toutes catégories.
Critique de l’Indépendant
(29 Janvier 2009)
"Pedro nerf de bœuf" : un vaudeville qui n'a pas manqué de charme Une pièce alternant légèreté, cruauté et psychodrame, jouée jeudi soir au théâtre du Palais.
Avec "Les deux filles de Pedro nerf de bœuf", création de la compagnie du Théâtre en marche, sur un texte original de Philippe Cabot, jouée jeudi soir, au théâtre du Palais, on ne sait sur quel pied danser. Tant le fil conducteur de la pièce se perd dans les méandres schizophréniques de l'imaginaire des deux personnages. Une pièce qui n'a toutefois pas manqué de charme, puisqu'à l'origine tenue par deux rôles masculins et transformée au féminin par André Nader (metteur en scène) avec la présence de Mathilde (Elodie Ruffié) et Angèle (Keiko).
Tout, dans le décor, la mise en scène, les répliques, permet un mélange entre improbable, absurde et burlesque. Les deux filles de Pedro enfermées depuis deux décennies dans un abri atomique à la suite d'une catastrophe nucléaire et qui rivalisent d'imagination pour passer le temps.
Sans minimiser, les deux sœurs qui "s'emmerdent" tellement au point de se détester cordialement, se renvoient sans cesse leurs pires défauts à la "gueule". Entre la "connasse" et la "gouinasse", un échange d'invectives et de cruauté à l'état brut, mêlées de poses lascives, parfois lubriques. Déroutant, savoureux!
La pièce, très souvent – sans trop l'être – grossière, ne tombe pas pour autant dans le vulgaire facile.
Désorienté. Le spectateur aura été souvent étonné, voire désorienté et désappointé par les renversements de situation. A tel point que l'on pouvait se demander au milieu de la pièce, lorsque les deux sœurs feignent une séance psychiatrique entre le médecin et son patient, s'il ne s'agissait pas du contexte réel. Mais comme les rôles s'intervertissent avec une telle facilité et célérité, entre délire psychédélo-schizophrénique, et retour au côté pathétique d'une pauvre existence carcérale, le spectateur aura vite compris que tout est dans l'absurde et le second degré. Excepté l'épilogue où la difficulté de l'enfermement et la solitude ramènent aux plus bas instincts, et aura finalement raison de la plus forte des personnalités. Les deux filles choisissent de s'effacer, plutôt que continuer à jouer et théâtraliser leur vie...
V. B.
vendredi 13 février 2009
VENDREDI 13
La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines bibliques. D'après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas du Christ, les participants auraient été au nombre de 13 : Jésus et ses 12 apôtres, "Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote (ou le Cananite), et Judas l'Iscariote, celui qui livra Jésus. » (Evangile de Matthieu).Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.
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La mort du Dieu Balder
Selon la mythologie nordique, Odin, dieu des guerriers, avait un jour réuni onze de ses amis dieux pour un diner, dans sa demeure de Valhalla. Loki, dieu de la guerre et du mal, vexé de ne pas être de la fête, décida de s'inviter malgré tout. Seulement, ce treizième invité surprise n'était pas le bienvenu. Le fils d'Odin, le beau Balder, dieu de l'amour et de la lumière, tenta de chasser l'intrus. Une bataille éclata entre les deux dieux qui se vouaient une haine depuis toujours. Loki, dieu jaloux et malveillant, lui décocha une flèche empoisonnée en plein coeur, abattant Balder le "bien aimé". Depuis cette légende, dans les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être 13 à table porterait malheur.
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Les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation négative. Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes, associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection. Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit. Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c'est ce jour-là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des comdamnés à mort.
mercredi 11 février 2009
DELIRE
"Apprendre à mourir ! Et pourquoi donc ? On y réussit très bien la première fois !" (Chamfort)
"Il n'y a pas d'oeuvre d'art sans collaboration du démon." (André Gide)
"Un journal coupé en morceaux n'intéresse aucune femme, alors qu'une femme coupée en morceaux intéresse tous les journaux." (Tristan Bernard)
"A ma mort, je souhaite léguer mon corps à la science fiction." (Steven Wright]
"Il n'y a pas d'oeuvre d'art sans collaboration du démon." (André Gide)
"Un journal coupé en morceaux n'intéresse aucune femme, alors qu'une femme coupée en morceaux intéresse tous les journaux." (Tristan Bernard)
"A ma mort, je souhaite léguer mon corps à la science fiction." (Steven Wright]
mardi 3 février 2009
La Tristesse du Diable
La Tristesse du Diable (Charles-Marie LECONTE DE LISLE)
Silencieux, les poings aux dents, le dos ployé,
Enveloppé du noir manteau de ses deux ailes,
Sur un pic hérissé de neiges éternelles,
Une nuit, s'arrêta l'antique Foudroyé.
La terre prolongeait en bas, immense et sombre.
Les continents battus par la houle des mers ;
Au-dessus flamboyait le ciel plein d'univers ;
Mais Lui ne regardait que l'abîme de l'ombre.
Il était là, dardant ses yeux ensanglantés
Dans ce gouffre où la vie amasse ses tempêtes,
Où le fourmillement des hommes et des bêtes
Pullule sous le vol des siècles irrités.
Il entendait monter les hosannas serviles,
Le cri des égorgeurs, les Te Deum des rois,
L'appel désespéré des nations en croix
Et des justes râlant sur le fumier des villes.
Ce lugubre concert du mal universel,
Aussi vieux que le monde et que la race humaine,
Plus fort, plus acharné, plus ardent que sa haine,
Tourbillonnait autour du sinistre Immortel.
Il remonta d'un bond vers les temps insondables
Où sa gloire allumait le céleste matin,
Et, devant la stupide horreur de son destin,
Un grand frisson courut dans ses reins formidables.
Et se tordant les bras, et crispant ses orteils,
Lui, le premier rêveur, la plus vieille victime,
Il cria par delà l'immensité sublime
Où déferle en brûlant l'écume des soleils :
- Les monotones jours, comme une horrible pluie,
S'amassent, sans l'emplir, dans mon éternité ;
Force, orgueil, désespoir, tout n'est que vanité ;
Et la fureur me pèse, et le combat m'ennuie.
Presque autant que l'amour la haine m'a menti :
J'ai bu toute la mer des larmes infécondes.
Tombez, écrasez-moi, foudres, monceaux des mondes !
Dans le sommeil sacré que je sois englouti !
Et les lâches heureux, et les races damnées,
Par l'espace éclatant qui n'a ni fond ni bord,
Entendront une Voix disant : Satan est mort !
Et ce sera ta fin, Oeuvre des six Journées !
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